Archive pour mars 2011

09
Mar
11

Les codes QR : une belle invention souvent mal utilisée

Depuis que j’ai découvert les codes QR, je les recherche partout et dès que j’en vois un je m’empresse de le numériser pour en découvrir les secrets. Malheureusement, mon enthousiasme est souvent vite brisé par une mauvaise utilisation par l’annonceur.

Quoi de plus frustrant que de numériser un code QR qui me dirige vers une page internet qui n’est pas formatée pour les cellulaires. Bien sûr, ça n’empêche peut-être pas de voir le site, mais c’est vraiment frustrant de toujours devoir faire des zooms in et out, et de se promener de droite à gauche sans arrêt pour arriver à voir quelque chose. Cependant, il est si agréable d’arriver sur un site/page internet qui est proprement formaté pour un cellulaire : celle-ci se télécharge en un rien de temps et surtout l’information est facile à trouver et lire, sans avoir constamment à changer de vue (zoom in-out, gauche-droite…)

Ma deuxième grande frustration est lorsque le code QR ne me dirige pas au contenu indiqué : comme par exemple, lorsqu’un annonceur vous demande de numériser un code QR pour visualiser un vidéo et que vous vous retrouver finalement sur une page youtube remplie de vidéo, mais nulle part sur cette première page ne se retrouve le produit mentionné, vous devez faire une recherche pour y arriver, quelle frustration! Au final, vous n’avez pas obtenu ce qui était promis et vous avez eu une mauvaise expérience avec cette marque (pas très bon pour la renommée). Aussi, j’ai vu des codes QR vous dirigeant vers une image ou un site répétant exactement la même information que celle donnée sur la page où était le code : me semble que ça ne prend pas la tête à Papineau pour comprendre que ce n’est pas une bonne utilisation du code QR… (puisque celui-ci est censé me donner quelque chose de plus).

C’est pourtant simple, les codes QR peuvent être utilisés à peu près partout et pour tout, il suffit simplement de les diriger vers un contenu adapté au cellulaire (puisque c’est avec celui-ci que le consommateur le numérisera, il me semble que ce n’est que du gros bon sens) et un contenu qui m’apporte quelque chose de plus que ce qui est où se trouve le code (sinon ça me donne quoi de le numériser – autre que d’avoir perdu mon temps). Et s’il vous plait, si vous ne vous y connaissez pas en codes QR, adressez-vous donc à des spécialistes pour vous aider avec votre campagne, vos clients vous en remercieront!




Une utilisatrice conquise par les codes QR, mais parfois excédé par leurs mauvaises utilisations par ceux qui ne s’y connaissent pas en mobilité.

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04
Mar
11

Un utilisateur d’iPhone passe 84 minutes par jour sur ses applications

Un utilisateur d’iPhone dispose en moyenne de 108 applications installées dont 88 téléchargées depuis l’app store.

Un détenteur d’iPhone, téléphone intelligent de marque Apple, passe en moyenne 84 minutes par jour à consulter ses applications, d’après Appsfire, guide personnalisé d’applications mobiles, dans une étude.

Les fonctions traditionnelles du téléphone (appel, courriels, SMS) ne représentent que 40% du temps passés sur l’iPhone. Les 60% restants sont dédiés au web et aux applications.

Un utilisateur d’iPhone dispose en moyenne de 108 applications installées dont 88 téléchargées depuis l’app store. Les applications gratuites sont plébiscitées avec une répartition de 58%, devant les payantes (23%) et les standards (19%).

Appsfire a réalisé son enquête en étudiant mille iPhones synchronisés avec son service

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04
Mar
11

De l’ADN dans des téléphones

Transporter dans son smartphone son propre code génétique, comme de simples morceaux de musique: le projet, porté par une équipe de chercheurs bordelais, est en passe de se concrétiser mais suscite des réticences en France où le séquençage du génome demeure strictement encadré.

Dans son bureau de la plate-forme technologique d’innovation biomédicale (PTIB) du CHU de Bordeaux, Patrick Merel sirote son café. «Depuis que je sais que j’ai une prédisposition au diabète, je ne sucre plus», sourit ce docteur en biologie moléculaire.

Après avoir vainement ferraillé en France, où son idée n’a rencontré qu’indifférence ou hostilité, il vient de créer en Californie avec deux biologistes et une bio-informaticienne bordelais la société Portable Genomics.

Le projet, élaboré «bénévolement» et sur des fonds privés, vise à «produire un logiciel qui « digère » les données issues du séquençage du génome (ndlr: le matériel génétique codé dans l’ADN) pour les transporter» sur des «plate-formes mobiles», type iPhone ou iPad, explique M. Merel.

Moyennant quelques centaines de dollars, des firmes, essentiellement américaines, proposent déjà aux particuliers de séquencer les données contenues dans leur ADN. Le principe est simple: il suffit de cracher dans un tube puis de l’expédier à la société. Un labo décrypte l’ADN et en quelques clics, le curieux a accès à certaines informations de son ADN via un site sécurisé: il peut savoir, par exemple, s’il est porteur de gènes favorisant tel ou tel cancer.

Ces tests, interdits en France hors du cadre médical, «explosent dans le monde» et leur coût ne cesse de baisser, explique M. Merel.

Concrètement, le logiciel conçu par les chercheurs bordelais présentera les 3 gigaoctets du séquençage de façon claire et ergonomique sur l’appareil.

Une mention «cancer du sein» accompagnée d’une icône rouge soulignera par exemple une prédisposition à cette maladie tandis qu’une icône verte indiquera l’absence de risque. Des données que le patient, téléphone en poche, pourra présenter à son médecin, poursuit le chercheur qui voit dans son application un outil de «prévention et de vigilance».

Le logiciel pourra aussi afficher les symptômes et les gènes en cause et proposera diverses applications périphériques (géolocalisation de spécialistes, stockage du dossier médical…)

Portable Genomics serait ainsi pionnier dans le basculement vers la «génomique portable». Actuellement, «aucun acteur de la génomique personnelle n’a de solution pour les plate-formes mobiles», soutient M. Merel, qui pense à un partenariat avec des sites de musique en ligne, comme Deezer ou Spotify, où l’ADN décrypté côtoierait Miles Davis, Radiohead ou Chopin.

«De gros investisseurs américains» sont intéressés, affirme-t-il, tout en refusant de lever le voile sur leur identité.

«Ne va-t-on pas inquiéter inutilement des personnes qui ne vont pas forcément déclarer ces maladies?», questionne Patrick Gaudray, membre du Conseil consultatif national d’éthique (CCNE) et directeur de recherche au CNRS.

Ces firmes «créent un besoin» en faisant «croire que les résultats», dont la «fiabilité est difficile à déterminer,» vont «rendre service», ajoute ce généticien en cancérologie qui juge «l’intérêt médical» des tests génomiques «extrêmement limité» et plaide pour que le CCNE se saisisse de ces questions.

«Réduire l’homme à ses gènes est une restriction considérable» estime-t-il, jugeant que «l’homme mérite mieux que son ADN».

«Notre génome est personnel. Pourquoi n’y aurions-nous pas accès?», rétorque Patrick Merel. «Les moeurs et la technologie changent. L’éthique aussi doit évoluer».

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